La clef des résonances se trouve dans la posture du cou ou plus précisément, dans un alignement de pharynx (voir Le Pharynx). Cet alignement connecte deux points par un fil invisible. La première attache se situe sur la partie la plus haute du sternum, appelée ancre de la voix. L’autre, c’est la nuque. Si on met de la tension entre ces deux points, on trouve le fil invisible qui, en diagonale, aligne le résonateur le plus important. Cette action fait un redressement du pharynx, une espace vide dans le tissu mou du cou. On aligne le pharynx plus à la verticale pour qu’il se détende, puis résonne. L’alignement libère le larynx aussi parce que les vertèbres du cou ne poussent pas sur le larynx par derrière.
Quand la voix est libre, il y a « un spin » dans la qualité du son (une certaine liberté dans le vibrato). Si on veut plus de voix ou plus de résonance (une augmentation de la dynamique) on essaye d’augmenter le « spin » et de chercher plus la pureté de la voyelle, ce qui donne plus de focus ou d’intensité à la voix. On ne descend jamais le larynx directement ni lève jamais la voile du palais mou! Les deux actions, préférées par beaucoup de professeurs de chant, sont des mauvaises habitudes qui créent des fausses résonances. Si on pense d’une voyelle verticale, la descente de la mâchoire ancre le larynx d’une bonne manière. Ces deux choses, avec le redressement du pharynx, amènent des vraies résonances les plus belles et naturelles.
Si vous bâillez quand vous chantez, votre larynx est pressé vers le bas artificiellement, ce qui empêche sa liberté par empêcher ces mouvements. Ce n’est pas du tout recommandé par Lesley car cela inhibe l’articulation des notes et ajoute trop de « couvre » à la voix (un son foncé). Malheureusement, on voit cette erreur top souvent. Les gens pensent que la richesse du son, réalisée dans cette façon, est bonne et correcte. Mais à Lesley, c’est une supposition fausse. Cette approche empêche aussi la capacité de trouver la minceur de la phonation, cela qui garde les cordes vocales en bonne santé (voir phonation).
Là où les gens ne savent plus quoi penser au sujet le la résonance, c’est lors de la mise en pratique. Forcer la voix ou avoir une voix plus forte n’est pas supportable à long terme. La résonance ne peut être obtenue si directement. La grandeur d’une voix dépend de l’anatomie du corps, de l’habileté d’aligner et détendre le pharynx, de l’habileté d’ancrer la voix et comment perfectionner la pureté des voyelles. Si vous ajoutez « de l’espace » au premier résonateur (en bâillant, en descendant le larynx, en descendant l’arrière de la langue et/ou en montant le palais mou) vous ajoutez, par conséquent, de fausses résonances. En chant, le pharynx, le palais mou et l’arrière de la langue sont très interconnectés avec le larynx. Ajouter un stress à une partie quelconque ne peut qu’amener du stress aux autres parties. Également, relaxer une seule des trios aide à relaxer les autres. On cherche plutôt une résonance naturelle par un alignement du cou (le fil invisible en diagonal qui aligne le pharynx), en cherchant la pureté de voyelle et en appuyant très, très légèrement sur la phonation de chercher plus de « spin. »
Il est difficile d’accepter de ne pas avoir de contrôle direct sur les résonances, bien que tout le monde aime « jouer » avec celles qui sont fausses. Si vous pensez à la logique de ces idées, on espère que vous allez les trouver justes. Avec plus d’expérience et de la pratique, on a confiance que vous verrez la vérité de la théorie. C’est en pensant correctement que vous agirez dans la bonne voie.
Les vraies résonances sont les plus belles parce qu’elles ne sont pas fabriquées. Dès que vous trouvez comment aligner et ancrer la voix, les vraies résonances arrivent toutes seules, balancé à la perfection. Ce sont elles qui amènent la brillance de votre voix.
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