Biographie : Qu’est-ce qui la rend unique?

Lesley Findlay a consacré sa vie à l’étude de la voix. Étant chanteuse depuis son enfance, elle a développé une passion pour la compréhension du fonctionnement de la voix ce qui lui a permis d’expliquer les concepts de chant aussi simplement que possible. Cette passion l’a conduit en tant que professeure de chant et pédagogue vocale à dévolopper une approche unique et innovatrice. La maîtrise de sa propre voix a nécessitée de longues années de pratique. Toutefois, avec son approche simplifiée du chant, vous pouvez progresser beaucoup plus rapidement. Elle a conçu ses leçons de chant afin de vous permettre d’approfondir rapidement vos connaissances du fonctionnement de votre voix et de maîtriser rapidement votre expression vocale sur toute votre gamme.

Lesley a commencé ses études de chant à l’âge de 16 ans à Vancouver, en Colombie-Britannique, avec une professeure russe de grande renomée Nona Mari. Elle étudia pendant trois ans sous sa direction le chant populaire et des chansons de Broadway. La technique vocale russe est typiquement lourde. Ne sachant pas que cela deviendrait un jour problématique, elle était heureuse avec la fondation de sa technique qui lui donnait une voix forte, enviée de ses collègues. Mme Mari avait une formation classique, mais enseignait tout de même à beaucoup de chanteurs de pop, de jazz et de comédies musicales. En raison de cette base première ce n’est que trois ans plus tard que Lesley réalisa que la plupart des professeurs de chant n’enseignent qu’un seul style – celui qu’ils chantent.

Lesley a participer à de nombreuses productions de comédie musicale en tant que chanteuse et artiste entre autre le role de Hodel dans Une Violon Sur le Toit (par Stein, Bock & Harnick) Nellie dans South Pacific (de Rodgers et Hammerstein), et Kate dans Kiss Me Kate (par Cole Porter) pour n’en citer que quelques-uns. Elle a développé une grande passion pour la technique vocale vers l’âge de 20 ans lorsqu’elle passe du pop jazz de Broadway aux études classiques, sous l’œil aguerit de Dr. Jacob Hamm de Bellingham, Washington, avec qui elle a étudié durant deux ans au Vancouver Community College (VCC).

Dr. Hamm ne prenait que des chanteurs classiques alors Lesley a accepté a concentré tous ses effors vers l’étude du chant classique, croyant qu’elle trouverait ce qu’elle cherchait avec un professeur de classique. Son amour profond du jazz et de comédie musicale fut mis de côté dans sa quête de la technique vocale qui devenait de plus en plus une passion. Dr. Hamm aimait les intonations chaudes et couvertes et utilisait une approche plus scientifique, avec l’usage d’instruments pour mesurer la justesse et le format des voyelles. C’était intéressant et non conventionnel, et Lesley essaya d’appliquer avec vigilance tout ce qui lui a été enseignée. Les cours magistraux hebdomadaires du Dr. Hamm étaient très pertinents à bien des égards, y compris en ce qui concerne la façon de parler aux chanteurs et celle de les encourager à améliorer leurs performances.

C’est en 1985 que Lesley eu la chance à personnifier le rôle de Kate dans la comédie musicale Kiss Me Kate au Centre de Banff pour les Arts à Banff, en Alberta – qui possède un programme de formation renommé en théâtre. Au cours de ce programme, elle a eu le plaisir de travailler avec Colin Bernhardt, un professeur de la voix et de la parole qui lui a appris le lien entre la voix parlée et la voix chantée, un élément clé, qu’elle utilise aujourd’hui dans son approche du chant. Colin Bernhardt a fait sa formation de théâtre à Montréal et à Vancouver. Il enseigne la voix parlée depuis les années 1970. Sa méthode consiste à utiliser la relaxation, le geste et la dynamique vocale afin d’amener chaque élève sur un chemin personnel où ils découvrent comment communiquer leurs mots en connectant leurs voix avec leurs émotions. La première remarque de M. Bernhardt à Lesley était qu’elle « parlait d’un tiers trop bas. » Un commentaire qui ne porta ses fruits quelques années plus tard, quand elle compris l’importance du lien entre la voix parlée et la voix chantée – un élément central de son enseignement aujourd’hui.

Après l’été à Banff, Lesley a déménagé à Toronto, en Ontario pour compléter son Bacc. en musique, avec une majeure en performance vocale, à l’Université de Toronto, avec Mary Morrison, O.C. (l’Ordre du Canada) son professeur durant trois ans. Mme. Morrison aimait les intonations plus brillantes, alors l’approche était très différente. Le travail nécessaire à la préparation d’un récital annuel, le répertoire pour les classes et des choeurs d’opéras n’a pas laissé beaucoup de temps pour étudier la technique vocale. Mais même en tant qu’étudiante, elle appréciaite discuter des diverses approches utilisées par les membres de la faculté. C’est à Toronto que Lesley eu l’occasion d’étudier avec Rosemarie Landry (diction français), Greta Kraus (diction allemande), Douglas Bodle (coach de musique ancienne), John Hess (récital de troisième année) et Che Anne Loewen (récital de quatrième année). En plus de ses études, Lesley a fait quelques spectacles professionnels dans la région de Toronto comme mezzo-soprano.

Après l’obtention de son diplôme, Lesley a déménagé à Montréal, au Québec où elle a chanté durant un an avec l’Ensemble vocal Tudor, un chœur professionnel. Elle a par la suite continué ses études supérieures à l’Université McGill où durant deux ans et demi elle a tavaillé avec Michael McMahon (l’Interprétation des chansons) un coach renommé et très recherché mondialement, ainsi qu’avec Dr. Robert K Evans, un coach vocal et spécialiste dans au moins dix langues, et sa femme, Lucile Villeneuve-Evans, professeure de chant et spécialiste reconnue du répertoire français. Durant ces deux ans et demi elle a passé de mezzo à soprano avec un répertoire dans les gammes hautes tel que « La Reine de la Nuit » de La Flûte Enchantée de Mozart et d’autres pièces colorature lyrique. Pour une mezzo chanter « La Reine de la Nuit » est un changement énorme et, à la longue, sa voix a commençait à montrer des signes de fatigue. M. Bernhardt l’avait déjà informé du fait qu’elle parlait trop bas et maintenant Mme. Evans confirmait qu’elle chantait un répertoire egalement trop bas. L’ouverture du registre supérieur est très important comme l’est le raccordement de la voix parlée et de la voix chantée. Ce sont deux concepts que Lesley utilise présentement dans ses enseignements. Ces deux points importants enseignés par des professeurs indépendants, se sont enrichis mutuellement et sont devenus des points clés de l’approche de Lesley.

En 1991, lorsque Lesley a finalement rencontré Jane Randolph d’Oakland, Californie, elle était en pleine difficulté vocale. Mme. Randolph avait une oreille musicale exceptionnelle et une façon d’enseigner intuitive. Son enseignement est basé sur quatre principes fondamentaux: l’alignement, un souffle détendu, une attaque légère et une pureté des voyelles; ceux-ci étant fondamentaux pour la maîtrise de l’art du chant classique. Tout ce que Lesley croyait connaître a dû être réappris dans ce nouveau cadre. Ms. Randolph déconstruisi des années de mauvaises habitudes et réassembla la technique de Lesley afin qu’elle puisse de nouveau accepter des engagements en chant professionnel. Jane Randolph possède encore un studio d’enseignement actif à Oakland où elle enseigne la technique et le style purement classique. Lesley donc ainsi changé son répertoire pour un répertoire qui était finalement plus approprié pour sa voix, soprano lyrique, qu’elle aime chanter à ce jour.

Après trois ans d’étude avec Ms. Randolph, Lesley pris une pause. Se rendre en Californie pour les leçons devenait coûteux et elle sentait qu’il y avait encore quelques autres éléments manquants dans sa technique. C’est alors qu’elle discuta avec le baryton allemand et professeur de voix, Jan Simons (prononcée « Yan »), résident à Montréal, Québec. Lesley avait connu Professeur Simons et passé deux ans dans sa classe de « Song Interpretation » pendant ses études à l’Université McGill. Par contre elle n’avait jamais étudié avec lui en privé. Jan Simons lui a assuré qu’il pourrait l’aider et il avait raison. En quelques leçons brèves, il éclaircit les zones d’inquiétude qui subsistaient grace à son approche plus stricte avec l’alignement. Il a fallu quelques mois pour la maîtriser, mais dès la première leçon, elle avait compris que la technique fonctionnait.

Lesley avait appris l’importance d’une « attaque légère », mais Professeur Simons lui enseigna d’une autre façon, qui était plus facile à comprendre et à maîtriser. C’est ce point, en particulier, qui s’est avéré être le plus surprenant et le plus bénéfique. Par ailleurs, Jan Simons a réussit à développé son chant, de façon inattendue, et à un tout autre niveau. Il ne donnait pas de longues d’explications, mais utilisait des mots clés et des démonstrations pour clarifier son approche. Il a souligné entre autres l’importance d’une excellente posture, une position relevée de la poitrine, la souplesse de la voix (la capacité de faire des passages mélismatiques) et comment imiter le « corbeau » afin d’obtenir une phonation mince. Quelle agréable surprise de découvrir cette pierre précieuse comme professeur de chant dans sa propre ville. Sous la responsabilité de Jan Simons elle perfectionna sa technique et réalisa des notes aiguës douces qui lui avaient échappé pendant si longtemps.

En raison du chemin parcouru en tant que chanteuse et grâce à sa détermination à comprendre et à bien communiquer les concepts de chant, Lesley a acquis une oreille musicale très développée. Elle est capable de localiser avec précision les subtilités les plus fines dans votre voix et elle possède de nombreuses approches pour la résolution de chaque problème. Pour cette raison, elle développe des chanteurs de manière saine et ne craint pas d’aider toute personne ayant « un problème vocal. » Malgré les défis qu’elle a rencontrés en tant que chanteuse, ou peut-être plus exactement à cause d’eux, Lesley a acquis une base considérable de connaissances qui la rend unique en tant que professeure de chant et coach vocal. Elle estime que c’est à la fois un honneur et un privilège de transmettre cette connaissance à ses élèves, qui très souvent font des progrès considérables assez rapidement.

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